Les nouvelles techniques d’exploration
Savoir, sur le métier, remettre son ouvrage…
Etudier la mer, c’est souvent se confronter à l’épreuve de la réalité ! Combien d’appareils ou de systèmes très sophistiqués et parfois très coûteux imaginés sur le coin d’un bureau se révèlent-ils vraiment efficaces ? Combien de prototypes testés puis abandonnés avant d’arriver à l’outil d’investigation, de prélèvement ou d’échantillonnage opérationnel ? Parfois le chemin est long, très long, entre l’idée géniale, la mise au point et la réalisation finale. Etudier un milieu peu accessible et parfois hostile comme la mer est une aventure à temps complet…
Nos coups de drague, de chalut, de filet vertical demeurent, par rapport à l’immensité des surfaces, ridiculement sporadiques, accidentels et punctiformes. Imaginez ce que l’on pourrait savoir de la faune de France pour ne l’avoir explorée : 1. que d’un ballon ; 2. à travers une couche permanente et épaisse de nuages ; 3. au moyen d’un grappin et d’un panier à salade balancés à l’aveuglette au bout d’une ficelle ?
Théodore Monod, Extrait de Plongées profondes-Bathyfolages. 1954.
De la simple pompe à eau à l’intelligence artificielle
Les plus grandes découvertes se font parfois avec des bouts de ficelles… ou de simples pompes à eau, encore aujourd’hui ! Des plus simples aux plus sophistiqués, de nombreux engins et outils sont utilisés pendant les missions des Explorations de Monaco : du panier de prélèvement aux caméras immergées haute définition en passant par des appareils d’enregistrement sonore hyper élaborés ou aux engins téléguidés, sans oublier les balises permettant de recueillir les données par satellite, la science repousse sans cesse les limites …