17 mars au 20 avril 2023
« Regards croisés » au Musée océanographique
L'exposition "Regards croisés" retrace le déroulement de la mission océan Indien 2022 des Explorations de Monaco.
Depuis le 17 mars et jusqu’au 20 avril 2023, les visiteurs du Musée océanographique de Monaco sont invités à découvrir en Salle de Conférences, Regards croisés, une exposition qui évoque le parcours et le déroulement de la mission océan Indien 2022 des Explorations de Monaco.
A travers les regards et les sensibilités de trois artistes – Elise Rigot, Chloé Thibault, Rémi Leroy, deux photographes – Filip Kulisev, Nicolas Mathys, un journaliste – Stéphane Dugast, un réalisateur – Sylvain Peroumal et des citations de différents participants, cette exposition illustre cette grande mission des Explorations de Monaco en s’appuyant sur l’écrit, le dessin, l’aquarelle, le son, la vidéo et la photographie.

Inauguration le 21 mars 2023 par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco
A l’occasion de la journée de restitution de la mission océan Indien et de la présentation des premiers résultats le 21 mars, dans le cadre de la Monaco Ocean Week, S.A.S. le Prince Albert II de Monaco a assisté en début de matinée à la séquence introductive de cette journée dans la Salle de Conférences du Musée océanographique de Monaco. Il a ensuite parcouru l’exposition en compagnie des personnalités présentes et des artistes.
Journée de restitution du 21 mars 2023 et inauguration de l'exposition Regards croisés au Musée océanographique
Moments forts, ambiances, lieux... Le regard des artistes sur la mission océan Indien 2022.
Moments forts, lieux, ambiances... Le regard des artistes
L’exposition évoque des moments forts, des lieux et ambiances qui ont caractérisé la mission : l’aventure humaine partagée par tous les participants, le navire, élément et personnage incontournable de cette histoire, la science menée tambour battant, de jour comme de nuit, la découverte de sites naturels exceptionnels, véritables invitations au voyage, à l’imaginaire, mais aussi à la réflexion sur un monde confronté à des enjeux environnementaux bien réels… Lors du plateau consacré aux artistes pendant la journée de restitution, ces derniers ont exprimé leurs ressentis et sensations sur cette aventure humaine dense et intense.
4 novembre 2022
Le flotteur Argo remis par la Principauté aux Seychelles a été déployé en mer
Un déploiement effectué le 2 novembre à 1h du matin
C’est dans la nuit du 1er au 2 novembre, vers 1 heure du matin, que le flotteur BGC Argo, remis officiellement le 26 octobre dernier par la Principauté de Monaco aux Gouvernement des Seychelles, a été déployé en mer avec deux autres robots flotteurs-profiteurs multi-instrumentés, à une soixantaine de miles à l’est du banc de Saya de Malha. Ces 3 robots de nouvelle génération vont mesurer entre 0 et 2000 mètres de profondeur, et ce pendant plusieurs années, des variables physiques, chimiques et biologiques essentielles à la compréhension de l’évolution de la santé de l’océan et de sa réponse au changement climatique : la température, la salinité, le pH, les concentrations en oxygène, nitrates, chlorophylle a, les particules en suspension, ainsi que l’éclairement.
Le programme international BGC Argo vise à instrumenter l’océan avec une flotte de 1 000 robots de type flotteurs profileurs de nouvelle génération qui va venir compléter la flotte de 3000 flotteurs profiteurs dérivant déjà dans l’océan.
Depuis le début de la mission océan Indien, Hervé Claustre, co-responsable de ce programme international, a déjà déployé avec son équipe tout au long de la navigation du S.A. Agulhas II 19 flotteurs. Ces instruments très perfectionnés vont contribuer à la meilleure connaissance de cette région de l’océan Indien, jusque-là peu équipée en flotteurs.
Signatures officielles et déploiement
Lors de Son passage à Aldabra et de la délégation officielle du gouvernement Seychellois du 24 au 26 octobre 2022, S.A.S. le Prince Albert II de Monaco a apposé sa signature sur le flotteur remis aux Seychelles par la Principauté. Le Ministre de l’économie Bleue, Jean-Francois Ferrari, le ministre de l’Agriculture, du changement climatique et de l’environnement, M. Flavien Joubert, en ont fait de même, ainsi que Gilles Bessero, Directeur des Explorations de Monaco.

Un flotteur profileur, comment ça marche?
Largués par un navire, les flotteurs profileurs descendent lentement (10cm/sec) à la profondeur programmée, appelée profondeur « parking », où ils dérivent pendant 10 jours. Pendant la remontée, le flotteur allume ses capteurs et mesure par exemple la salinité ou la concentration en chlorophylle a. Une fois en surface, il transmet au laboratoire les données mesurées par l’intermédiaire du satellite. Le flotteur, équipé d’une carte sim, peut « téléphoner » au satellite. Le scientifique peut alors aussitôt regarder et analyser le profil vertical de ces mesures sur son ordinateur. Il peut décider de modifier la profondeur à atteindre et activer d’autres capteurs. Le flotteur replonge ensuite et va se « garer » à la profondeur voulue où il dérivera au gré des courants pendant un nouveau cycle de 10 jours.
Flotteurs adoptés
Le programme scientifique BGC Argo est prolongé par des actions pédagogiques auprès du public scolaire. depuis maintenant 10 ans, l’Institut de la Mer de Villefranche (IMEV – LOV) s’implique dans la diffusion des savoirs de l’océan à travers des actions de médiation scientifique élaborées à partir des observations recueillies par les flotteurs Argo. Dans le cadre du programme pédagogique Adopt a float, les classes peuvent ainsi effecteur un suivi des flotteurs. Depuis le début de la campagne, deux flotteurs ont ainsi été adoptés, un à la Réunion et un aux Seychelles. Ce dernier sera suivi par une classe de Perseverance Secondary School. L’adoption d’un troisième flotteur est prévue lors de la dernière escale à Maurice.
18 juillet 2022
Alick and Albert à l’honneur en Espagne, en Australie et en Italie
Du 7 au 11 juillet : « Alick and Albert » a l’honneur en Espagne, en Australie et en Italie
En ce début de mois de juillet, le film documentaire « Alick and Albert » réalisé par Douglas Watkin a été à l’honneur en Espagne, en Australie et en Italie.
C‘est dans le cadre de la « NAIDOC Week », au cours de laquelle l’Australie célèbre chaque année l’histoire, la culture et les réalisations des peuples aborigènes et insulaires du détroit de Torres, que le film a été projeté en Espagne et en Australie.
Le 7 juillet, les Ambassades de Monaco et d’Australie en Espagne se sont associées pour organiser au cinéma du Palacio de Hielo, à Madrid une projection qui a captivé les nombreux invités, parmi lesquels plusieurs Ambassadeurs, des représentants des institutions et des acteurs économiques espagnols ainsi que les Consuls de Monaco.
Du 8 au 10 juillet, le film était projeté en séances publiques au Musée national maritime de Sydney qui accueillait l’artiste Alick Tipoti comme invité spécial.
C’est également au titre de la NAIDOC Week, mais en décalé, que le Consulat général d’Australie en Nouvelle-Calédonie organisera une projection du film le 9 août au Centre culturel Tjibaou à Nouméa.
Le 11 juillet, le film était présenté à l’occasion de la participation de S.A.S le Prince Albert II de Monaco à l’ouverture du 25ème Gran Paradiso Film Festival au château d’Aymavilles. Cette projection s’inscrivait dans la programmation de la célébration des 100 ans du Parc National du Grand-Paradis dont la création résulte des réflexions suscitées par les nombreux échanges que le Prince Albert Ier avait eu avec le Roi Victor-Emmanuel III sur son expérience des parcs nationaux visités aux Etats Unis.
Alick and Albert : l’histoire
Le film explore l’intersection de l’art, de la science et de la nature par un échange constructif et respectueux entre deux hommes, deux univers, deux modèles de société. Il questionne sur la diversité des rapports de l’Homme à la Nature dans le monde actuel et transmet un message universel en faveur de la paix, de la tolérance et de l’harmonie entre l’Humanité et l’Océan.
14 février 2022
« Alick and Albert » Prix spécial du jury au FIFO 2022
« Alick and Albert » remporte un prix spécial du jury au 19ème Festival international du film documentaire océanien
Présenté en compétition au 19ème Festival international du film documentaire océanien (FIFO) qui s’est tenu à Papeete, Polynésie française, du 5 au 13 février 2022, le documentaire « Alick and Albert » a remporté un Prix spécial du jury. Pour son édition 2022, le FIFO avait sélectionné 12 longs-métrages parmi les 120 films visionnés par le comité de pré-sélection. Présentés au public à la Maison de la Culture de Tahiti et en ligne sur la plate-forme numérique du Festival, les films en compétition ont été soumis à l’appréciation d’un jury présidé par Emmanuel Kasarhérou, Président du Musée du quai Branly – Jacques Chirac.

A propos du Festival international du film documentaire océanien
Né en 2004, le Festival international du film documentaire océanien a progressivement attiré les réalisateurs d’Océanie et d’ailleurs. Ils y voient une belle occasion de porter un regard nouveau sur la région à travers le prisme de l’authenticité et de la diversité, deux éléments-clés de son succès. Le Festival a ainsi conquis un public de plus en plus nombreux, réunissant plus de 30 000 spectateurs en 2020.

13 octobre 2021
Alick and Albert : le film en avant-première à St-Tropez
Le mercredi 13 octobre 2021, le film documentaire « Alick and Albert », réalisé par Douglas Watkin, a ouvert en avant-première, en présence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et de nombreuses personnalités, la 23ème édition des Rencontres Internationales du Cinéma des Antipodes de Saint-Tropez.
La soirée en images
Le film retrace la relation et les échanges entre S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et l’artiste australien Alick Tipoti. Une amitié née de leur rencontre à l’occasion de l’exposition « Taba Naba : Australie, Océanie, arts des peuples de la mer » au Musée océanographique de Monaco en 2016 et de celles qui ont suivi sur l’île de Badu, dans le détroit de Torrès au nord de l’Australie en 2018, dans le cadre d’une mission des Explorations de Monaco, puis à Monaco en 2019.

Le film explore l’intersection de l’art, de la science et de la nature par un échange constructif et respectueux entre deux hommes, deux univers, deux modèles de société. Il questionne sur la diversité des rapports de l’Homme à la Nature dans le monde actuel et transmet un message universel en faveur de la paix, de la tolérance et de l’harmonie entre l’Humanité et l’Océan.

Projections privées
Le film sera projeté en première mondiale lors du Festival international du film de Brisbane en Australie avant sa sortie dans les salles de cinéma australiennes. En attendant la possibilité d’organiser sa première internationale à l’occasion d’un festival européen ou nord-américain et de programmer en conséquence sa sortie en salles en dehors de l’Australie, le film est présenté en projections privées sur invitation, notamment au Musée océanographique de Monaco et à la Maison des océans à Paris.