Un navire pour la mission
134 mètres de long et 22 mètres de large
Le S.A. Agulhas II, construit en 2012 en Finlande, est un navire océanographique sud-africain du Département de la Forêt, des Pêches et de l’Environnement. Il est affrété par la Société des Explorations de Monaco pour la mission océan Indien 2022. La société African Marine Solutions (AMSOL) gère le bateau pour le compte du Gouvernement Sud-africain. Il est alimenté par un système diesel-électrique d’une puissance de 12 000 KW.
44 membres d’équipage et 100 passagers
Conçu pour le soutien du programme antarctique de l’Afrique du Sud, c’est l’un des navires de recherche les plus grands et les plus modernes au monde. Il est doté de nombreux laboratoires et équipements destinés aux opérations océanographiques et à la recherche marine, environnementale, biologique et climatique. Il constitue une plateforme puissante et efficace pour la recherche pluridisciplinaire.
Un navire polyvalent
Conçu pour la navigation dans les glaces, il peut briser des glaces d’un mètres d’épaisseur à cinq noeuds de vitesse. Le S.A. Agulhas II est à la fois un navire de ravitaillement qui dessert les stations de recherche australes et antarctiques de l’Afrique du Sud et un navire de recherche océanographique. Il s’est récemment distingué en mars 2022 en retrouvant en mer de Weddell l’épave du navire Endurance de l’explorateur anglais Sir Ernst Shackelton, broyé par les glaces en 1915.
Le saviez-vous?
Le cap Agulhas, ou cap des Aiguilles, est situé à 177 km au sud-est de la ville du Cap, en Afrique du Sud. C’est le point le plus méridional du continent africain. C’est aussi le point de repère officiel pour marquer le passage de l’océan Atlantique à l’océan Indien. L’origine du mot Agulhas est portugaise. Le cap fut découvert en 1488 par l’explorateur Bartolomeu Dias.
Un courant nommé Agulhas...
Un courant océanique chaud de surface se déplace vers le Sud le long de la côte sud-est du Mozambique et de la côte sud-africaine, avant de se diriger vers l’est. Son nom : Agulhas !
Il rencontre le courant froid Benguela au Cap de Bonne Espérance. La confrontation de ces deux masses d’eau froides et chaudes fait de cet endroit du monde une des zones les plus productives et les plus poissonneuses.
