13 octobre 2021
Alick and Albert : le film en avant-première à St-Tropez
Le mercredi 13 octobre 2021, le film documentaire « Alick and Albert », réalisé par Douglas Watkin, a ouvert en avant-première, en présence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et de nombreuses personnalités, la 23ème édition des Rencontres Internationales du Cinéma des Antipodes de Saint-Tropez.
La soirée en images
Le film retrace la relation et les échanges entre S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et l’artiste australien Alick Tipoti. Une amitié née de leur rencontre à l’occasion de l’exposition « Taba Naba : Australie, Océanie, arts des peuples de la mer » au Musée océanographique de Monaco en 2016 et de celles qui ont suivi sur l’île de Badu, dans le détroit de Torrès au nord de l’Australie en 2018, dans le cadre d’une mission des Explorations de Monaco, puis à Monaco en 2019.

Le film explore l’intersection de l’art, de la science et de la nature par un échange constructif et respectueux entre deux hommes, deux univers, deux modèles de société. Il questionne sur la diversité des rapports de l’Homme à la Nature dans le monde actuel et transmet un message universel en faveur de la paix, de la tolérance et de l’harmonie entre l’Humanité et l’Océan.

Projections privées
Le film sera projeté en première mondiale lors du Festival international du film de Brisbane en Australie avant sa sortie dans les salles de cinéma australiennes. En attendant la possibilité d’organiser sa première internationale à l’occasion d’un festival européen ou nord-américain et de programmer en conséquence sa sortie en salles en dehors de l’Australie, le film est présenté en projections privées sur invitation, notamment au Musée océanographique de Monaco et à la Maison des océans à Paris.
28 septembre 2020
La Principauté de Monaco soutient le programme Argo
La Principauté de Monaco soutient l’évolution multidisciplinaire du programme Argo, programme phare de l’observation de l’Océan
Depuis août 2020, la société des Explorations de Monaco collabore au développement et à la consolidation du programme Argo et de sa composante biogéochimique (BGC-Argo), dans le cadre du Système mondial d’observation de l’Océan (GOOS). Ce soutien se traduit par le financement d’un bureau de programme domicilié au Musée océanographique de Monaco et disposant d’un(e) chargé(e) de projet hébergé(e) à l’Institut de la Mer de Villefranche (IMEV) dont les tutelles sont le CNRS et Sorbonne Université. Le poste est directement rattaché au centre JCOMMOPS de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et de la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’UNESCO.
Le chargé de projet aura pour mission principale d’organiser le programme BGC-Argo et de développer des synergies fortes avec les autres programmes d’observations de l’Océan, en particulier sur la région Méditerranéenne. Ce financement constitue une importante contribution de la Principauté de Monaco à l’océanographie mondiale et à sa gouvernance, dans l’optique d’une gestion durable de l’Océan.

BGC-Argo : une nouvelle génération de flotteurs autonomes multidisciplinaires pour mieux comprendre l’Océan
Depuis 2000, le programme international Argo permet, sous l’égide de la COI et de l’OMM, un suivi à long terme de la température et de la salinité de l’Océan mondial grâce à des robots autonomes (flotteurs-profileurs). Les instruments font des cycles de 10 jours pendant lesquels ils sondent jusqu’à 2000 mètres de profondeur et dérivent avec les courants, puis ils remontent à la surface et transmettent leurs données par satellite avant de repartir pour une nouvelle plongée. En 2019, Argo a défini sa vision stratégique pour les 10 ans à venir en s’appuyant sur trois composantes qui, ensemble, permettront de déployer et opérer une flotte de 4000 instruments : core-Argo qui prolonge le programme initial, deep-Argo qui étend les observations vers l’Océan profond (6000 m) et Biogeochemical-Argo (BGC-Argo).
Lancé en 2016, BGC-Argo a pour objectif d’établir un réseau de 1000 flotteurs profileurs nouvelle génération mesurant six variables additionnelles essentielles à la compréhension des processus biogéochimiques et de leur évolution : concentrations de la chlorophylle, des particules en suspension, de l’oxygène dissous et du nitrate, pH et éclairement sous-marin. BGC-Argo est piloté par une instance co-présidée en France par Hervé Claustre, directeur de recherche CNRS au sein de l’IMEV et aux Etats-Unis par Ken Johnson, senior scientist au Monterey Bay Aquarium Research Institute.
Toutes les données récoltées sont mises à disposition de la communauté scientifique internationale en temps réel sous forme de « données ouvertes » (Open Data) puis sont analysées dans plusieurs laboratoires référents. Les deux responsabilités majeures du (ou de la) futur(e) chargé de projet seront de promouvoir et développer BGC-Argo au niveau international, et d’intégrer les systèmes d’observations régionaux méditerranéens.

Beaucoup de zones océaniques encore non couvertes
Pour couvrir l’ensemble de l’Océan mondial et mieux comprendre son fonctionnement et son évolution, il est nécessaire de déployer des flotteurs supplémentaires. En collaboration avec Hervé Claustre, les Explorations de Monaco prévoient d’aider au déploiement de plusieurs flotteurs dans des zones relativement mal connues, en y associant la formation d’experts locaux et en encourageant la dissémination des connaissances auprès des jeunes, notamment en soutenant l’initiative « Adopt a float ».